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Revêtement en pierre autoporteur en doublage sur des murs extérieurs |
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Les revêtements autoporteurs sont constitués de moellons ou de pierre taillée posés en assises appareillées. Ils ont une épaisseur minimale de 8 cm et leur stabilité, vis-à-vis du déversement, est assurée par des liaisons fixées au mur porteur. Ce type d'ouvrage est plus connus sous le nom de "mur double" ou "mur manteau".
Ce procédé permet de réaliser des murs en pierre de taille, massif, mais de faible épaisseur en ayant la possibilité d'intégrer un isolant entre la pierre et le mur porteur.
    Sommaire :
Les prescriptions techniques d'exécution de ce type de travaux sont éditées par le
CSTB
- DTU 20.1 : “Ouvrages en maçonneries de petits éléments - Parois et murs”
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  Concernant la pierre, les critères doivent correspondre aux spécifications de la norme XP B 10-601 : Prescriptions générales d'emploi des pierres naturelles. Dans le cas d'un revêtement extérieur, la résistance au gel du matériau est à contrôler.
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Les maçonneries non porteuses réalisées en pierre naturelle constituent la paroi extérieure d'un mur double (ou mur manteau). Ce type de conception permet de réaliser des murs ayant l'apparence de la pierre massive, mais d'épaisseur relativement faible. Elle offre également l'avantage de permettre l'installation d'une isolation thermique par l'extérieur.
Les avantages :
- Les ponts thermiques au droit des planchers et des refends sont supprimés.
- Les températures intérieures sont plus stables et plus homogènes été comme hiver grâce à l'inertie du mur porteur intérieur.
- Par l'effet manteau, le mur est plus étanche. L'isolant est protégé de l'eau par la peau extérieure que représente le mur de pierre.
- L'épaisseur du mur porteur peut être réduite (15 cm au lieu de 20 cm).
- L'épaisseur de la paroi extérieure en pierre est réduite (8 cm minimum).
Dans le cas il n'est pas prévu d'isolation thermique entre les deux parois : la lame d'air est de 3 cm.
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Selon les conditions, le soubassement du mur autoporteur en pierre peut reposer sur différents supports. une fondation, un corbeau béton ou encore une console métallique.
Pour permettre l'évacuation des eaux collectées en pied de mur :
Laissez, tous les mètres environ, un joint vertical de la première assise non garni. Ce joint doit être en parfaite communication avec le vide d'air.
Il est également possible d'installer un système de collecte des eaux avec un exutoire (profilés PVC + tuyau d'évacuation).
Un même dispositif de rejet des eaux, doit se retrouver au niveau de chaque plancher d'étage (si le mur s'y repose).
Réalisez une étanchéité à l'aide d'un matériau imperméable et imputrescible d'au moins 20 cm de hauteur :
- Feutre bitumé typé 36S PY VV conforme à la norme NF P 84-320
- Chape type 40 TV, conforme à la norme NF P 84-303
- Film de polyéthylène basse densité d'épaisseur minimale 200 μm ou de résistance équivalente
- Chape en mortier richement dosé et additionné d'hydrofuge
Dans le cas de maçonneries enterrées, la bande d'étanchéité est positionnée dans le joint situé au dessus du sol fini.
Une console, conforme aux spécifications de la norme NFEN 845, peut soutenir 1e mur (reprise de charge). Elle est généralement fixée dans le nez du plancher en béton.
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Les isolants utilisés sous forme de panneaux rigides ou semi-rigides doivent être non-hydrophiles (un isolant est dit non-hydrophile lorsqu'il n'est susceptible d'absorber l'eau qu'en quantité négligeable).
L'emploi de panneaux isolants souples, en rouleaux, ne convient pas pour ce type d'installation.
Un exemple de panneaux rigides, de marque Xtratherm : Cliquez ici
Ces panneaux sont collés contre le mur porteur à l'aide d'un mastic colle posé en plots. Leur tenue est renforcée par l'installation de rosaces sur les attaches à prévoir entre le mur porteur et la pierre (voir rubrique attaches).
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Entre les panneaux isolants et le mur en pierre, des cales doivent garantir la continuité du vide d'air. Ces dispositifs d'écartement doivent être imputrescibles et non corrodables de type :
- Cales en PVC ou équivalent.
- Tasseaux et cales en bois traités contre les effets de l'humidité, les insectes et les champignons.
- Broches en métal non corrodable ou traité contre la corrosion.
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  Des attaches de liaison entre le mur en pierre et la paroi interne porteuse doivent être mises en place.
  Si l'espace entre les deux parois est inférieur à 5 cm, placez des attaches en métal non oxydable, en acier galvanisé ou en fil de diamètre minimal 3 mm .
  Au-delà de 5 cm d'espace, les attaches doivent être en fil de diamètre minimal de 4 mm, en "plat" d'épaisseur minimale 3 mm ou en treillis en acier protégé contre la corrosion et présentant des garanties de forme et de dimension équivalentes.
Type d'attache standard réglable.
Il est possible d'y adjoindre une rosace pour la retenue de l'isolant.
  Le nombre d'attache à installer entre les 2 parois varie selon que le mur repose ou non sur les planchers béton situés à chaque niveau, c'est ce qui définit sa hauteur.
Ces attaches doivent être réparties uniformément sur la surface en tenant compte de la disposition et du bon maintient des éventuels panneaux isolants.
Les attaches sont scellées dans le mortier des joints horizontaux, au fur et à mesure du montage.
Elles sont, de préférence, légèrement relevées par pliage afin d'empêcher les éventuelles entrées d'eau par cheminement.
Attention: La paroi externe ne peut filer que devant 3 planchers au maximum (R+3).
Le mur file devant les planchers |
Pour 1 niveau de hauteur courante devant lequel file le mur de pierre, il faut 2 attaches au m².
Pour 2 niveaux de hauteur courante devant lequel file le mur de pierre ou une hauteur de 8 mètres (pignon avec pointe comprise, par exemple), il faut 5 attaches au m².
Dans ce dernier cas, les pans de mur doivent mesurer au plus 12 mètres de longueur.
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Le mur est posé sur le plancher béton ou le chaînage |
Les murs doubles, lorsqu'ils sont posés sur un plancher ou une un chaînage, sont classés en 4 catégories :
Type de repos A1 : le plancher ou le chaînage en béton est apparent et le débord éventuel du mur en pierre n'excède pas 1 cm. |
Type de repos A2 : le plancher ou le chaînage est masqué par une plaquette d'habillage mise en fond de coffrage avant le coulage du béton.
L'épaisseur de cette plaquette
doit être inférieure ou égale à 2 cm. |
Type de repos A3 : Le plancher ou le chaînage est masqué par un placage en pierre rapporté et collé après le coulage du béton.
L'épaisseur de cette pièce doit être calculée pour que la paroi extérieure repose sur le plancher au moins des 2/3 de son épaisseur. |
Type de repos A4 : Le plancher ou le chaînage est masqué par un habillage constitué de demi-éléments de mur en pierre mis en fond de coffrage avant le coulage du béton.
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  Une baie est une ouverture dans le mur qui regroupe :
- La porte qui permet la circulation.
- La fenêtre qui permet l'éclairage et l'aération des pièces.
  Les baies sont le plus souvent rectangulaires. Le linteau, en partie supérieure, peut donner une autre allure à l'encadrement droit en prenant une forme d'arc surbaissé, d'anse de panier ou d'ogive...
L'œil de bœuf, de forme ronde ou ovale fait également partie des encadrements de baies.
  Les encadrements de baies sont composés généralement des éléments suivants :
    - Un seuil pour les portes.
    - Un appui pour les fenêtres.
    - Les jambages (porte) ou piedroits (fenêtre) peuvent être monolithe ou appareillés en assises, avec lancis ou non.
    - Le linteau est monolithe ou clavée, c'est à dire, appareillé en claveaux de nombre impair.
  Pour plus d'informations techniques et quelques modèles, vous pouvez consulter notre rubrique consacrée aux encadrements de baies : Dessins d'encadrements
  Dans un mur double, l'encadrement de baie est généralement mis au contact du nu intérieur de la maçonnerie dans le plan de l'isolant, afin de réduire le pont thermique. Dans ce cas, la pierre peut être retournée en tableau et en voussure.
  Les dimensions de l'appui massif en pierre sont normalisées afin d'assurer une parfaite évacuation de l'eau de pluie.
Il doit comporter une pente vers l'avant afin d'évacuer l'eau et un rejingot arrière, afin de stopper sa remontée. Si l'appui déborde du mur, un larmier stoppe-goutte doit être réalisé en sous-face. Ce dispositif évite les coulures et salissures dues au ruissellement des eaux de pluies sur la façade et évite la progression de l'eau en sous-face jusqu'au plan de contact appui-maçonnerie.
Les seuils de porte, bien que généralement moins haut que les appuis doivent présenter les mêmes dispositions.
  S'il y a débord de l'appui sur la façade, il doit être supérieur à 3 cm afin de permettre la réalisation du larmier, le méplat doit mesurer au moins 3 cm et le rejingot avoir une hauteur minimale de 2,5 cm.
La pente, vers l'avant, est au minimum de 1 cm; mais nous conseillons de réaliser une pente de 1.5 cm pour une parfaite évacuation de l'eau.
  De manière générale, il est vivement conseillé de faire dépasser l'appui ou le seuil sous les jambages plutôt qu'"entre jambages", l'étanchéité est ainsi assurée. Même si ce n'est pas le cas, le méplat du rejingot doit dépasser d'au moins 4 cm les tableaux de part et d'autre de la baie (voir seuil) et l'étanchéité entre les extrémités de l'appui ou du seuil est alors assurée par un cordon de mastic imputrescible.
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  Les matériaux sont des pierres naturelles dont la largeur (queue) est située entre 80 et 110 mm.
On distingue :
- Le moellon : élément équarri, de dimensions variables, dont la face de parement est brute ou travaillée (piquée, éclatée, bossagée,...).
- La pierre dimensionnée : pierre sciée à dimensions, sur toutes les faces et au parement fini.
Les éléments doivent respecter des tolérances de fabrication de ± 0,5 mm sur toutes les dimensions.
Une " fiche d'identité de la pierre " doit être communiquée par le fournisseur (carrière ou revendeur). Elle indique notamment les caractéristiques d'aspect et les valeurs de trois essais d'identité de la pierre (masse volumique apparente, porosité, vitesse de propagation du son) renouvelés obligatoirement tous les deux ans.
Voir notre rubrique : Demandez la fiche
En extérieur, la résistance au gel d'une pierre est une donnée importante à ne pas négliger. Selon sa position dans la façade et le niveau d'exposition au gel de votre région, la pierre choisie pourra ou non être posée.
  Vous devez pour cela connaître le nombre de cycles de résistance au gel de la pierre et le classement au gel de votre canton. Nous pouvons vous renseigner sur ce dernier point - Voir notre rubrique : Zones de gel
Ce croquis indique l'emplacement et le nom des éléments de revêtement dans la façade
Selon sa position dans la façade, la résistance au gel de la pierre naturelle massive (≥ 8 cm) devra correspondre à ces critères:
Élévation
Zones A - B - C = aucune restriction - D = ≥ 12 cycles |
Appui de fenêtre - Rejaillissement - Console
Zones A - B = ≥ 12 cycles - Zone C = ≥ 24 cycles - Zone D = ≥ 48 cycles |
Corniche - Couronnement
Zone A = ≥ 36 cycles - Zone B = ≥ 48 cycles - Zones C - D = ≥ 96 cycles |
Main courante - Bandeau
Zone A = ≥ 12 cycles - Zone B = ≥ 24 cycles - Zone C = ≥ 48 cycles - Zone D = ≥ 96 cycles |
Soubassement
Zones A - B = ≥ 36 cycles - Zone C = ≥ 48 cycles - Zone D = ≥ 96 cycles |
Dalle massive de balcon
Zones A - B - C = ≥ 96 cycles - Zone D = ≥ 144 cycles |
Pile de pont - Gargouille
Zones A - B - C - D = ≥ 144 cycles |
Pour rappel :
* Zone A - Gel très faible : pas plus de deux jours ayant atteint une température inférieure à - 5° C
* Zone B - Gel faible : pas plus de quatre jours ayant atteint une température inférieure à - 6° C
* Zone C - Gel modéré : pas plus de dix jours ayant atteint une température inférieure à - 10° C
* Zone D - Gel sévère : plus de dix jours ayant atteint une température inférieure à - 10° C
(calculs basés sur la moyenne annuelle des 30 dernières années)
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  Certains mortiers de collage ou de jointoiement peuvent tacher la pierre. Pour éviter ce désagrément, qui peut se révéler irréversible, n'utiliser que des produits qui spécifient clairement leur comptabilité avec la pierre naturelle.
  Pour l'extérieur, la finition polie brillant (pour les matériaux qui peuvent l'être) est déconseillée, car son aspect ne résisterait pas aux intempéries. La finition la plus courante est "adoucie" (poncée, lisse au toucher).
Dans le cadre d'une restauration, ou par choix, on pourra trouver les finitions bouchardée/ciselée, layée ou bossagée (moellons).
  Attention également aux matériaux très clairs, qui, selon l'exposition de la façade, peuvent générer un effet d'éblouissement par temps ensoleillé.
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  Voici les outils de base utiles à la pose du mur en pierre.
Mètre |
Cordeau/Fil à plomb |
Règle |
Niveau |
Maillet |
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Disqueuse |
Bétonnière |
Truelle |
Taloche |
Éponge |
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  Faites un plan d'appareillage de votre façade, à l'échelle et sans oublier l'épaisseur des joints (de 8 à 15 mm). Ils doivent être dans tous les cas, supérieurs à l'épaisseur des attaches murales.
Attention, les joints nuls sont interdits et plus les joints sont larges, plus le revêtement supporte les sollicitations de la façade.
%APPAREILLAGE%
  Entre chaque assise, décalez les joints verticaux d'une longueur au moins égale à 1/3 de la longueur d'une pierre. La plus courte distance entre un joint vertical et l'arête d'un angle rentrant ou sortant est de 20 cm.
Sur le plan que vous réalisez faites figurer les portes et fenêtres, les linteaux et appuis, le soubassement
et le bandeau.
Dans les encadrements de baies, prévoyez l'épaisseur du tableau en retour ; et celle des sous-linteaux et voussures.
  Enfin, effectuez un repérage des éléments en numérotant chacune des pierres par
assise de la façon suivante :
- Assise de Soubassement 1 = S1, 1ère pierre = 1, ce qui donne S1/1... et ainsi de suite : S1/2, S1/3, S1/4 ...
- 1ère d'Elévation = E1, 1ère pierre = 1, ce qui donne E1/1... et ainsi de suite : E1/2, E1/3, E1/4 ...
- 2ème d'Elévation = E2, 1ère pierre = 1, ce qui donne E2/1... et ainsi de suite : E2/2, E2/3, E2/4 ...
  Choisissez un repère différent pour chaque type de pièce : L, pour linteau ; V, pour voussure ; T, pour tableau, AP, pour appui, etc.
Chaque élément de façade étant ainsi repéré, "calepiné", sur le plan, un bordereau de fabrication peut être réalisé.
Il regroupe chacune des dalles en indiquant leur quantité, leurs dimensions, leur surface et surtout leurs repères, indispensables pour la fabrication et la pose.
(ce travail peut être réalisé sur un tableur, OpenOffice, Excel, ...)
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Respectez tout d'abord quelques principes :
La température du support et la température ambiante sont à surveiller. Ne travaillez pas par une température inférieure à 5 °C ou bien dans une atmosphère trop chaude, c'est à dire supérieure à 30°C
  Il est préférable de réaliser le gâchage du mortier à la bétonnière. Veillez à bien respecter les consignes de préparation :
* La bonne proportion de l'eau de gâchage
* La durée pratique d'utilisation
  Toutes les découpes d'ajustement des dalles peuvent être réalisées à la meuleuse électrique équipée d'un disque "diamant" adapté à la dureté du matériau : pierre, granit,...
  Pour les angles sortants de la façade, les raccords façade/tableau, façade/voussure, etc. , vous pouvez choisir de laisser apparent le chant de la dalle de revêtement (en lui donnant une finition propre).
Une autre solution, consiste à donner à votre revêtement l'aspect du massif. Pour cela, il faut réaliser des angles en " bec d'oiseau ", c'est à dire des coupes chanfreinées à 45° pratiquées dans l'épaisseur de la dalle. Dans ce cas, il faut laisser un plat de 5 mm afin de ne pas fragiliser l'arête et aussi pour faciliter la réalisation d'un joint de finition net et chanfreiné.
Mortier de pose à la chaux hydraulique ou à la chaux aérienne Les 2 chaux peuvent être mélangées (La chaux hydraulique offre une meilleur résistance mais à une prise très lente, la chaux aérienne sèche rapidement mais est plus friable...)
Fabrication du mortier à la chaux :
• Mélangez environ 1 volume de chaux avec trois volumes de sable gros (entre 0-3 et 0-6 mm)
• Ajoutez l'eau pour obtenir une consistance plastique
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Tendez un cordeau sur 2 solides piquets posés d'aplomb de part et d'autre du mur au niveau du parement du mur.
Remonté d'aplomb au fur et à mesure de la pose, ce repère garantira la bonne linéarité de l'ouvrage.
Un niveau laser extérieur remplira efficacement la même fonction.
La première assise :
Réalisez un premier lit de mortier sur le sol en formant une légère pyramide et posez les pierres de soubassement au sol en tassant le mortier à l'aide d'un maillet.
Répétez l'opération jusqu'au bout de la première assise.
Les joints verticaux sont garnis si un dispositif de collecte et d'évacuation des eaux est prévu ; sinon un joint vide doit être laissé tous les mètres.
Les autres assises :
Effectuez la pose des autres assises en glissant sous les pierres des cales ou des baguettes en bois blanc réglées à l'épaisseur du joint.
Placez ces cales aux extrémités, mais à distance des coins pour éviter les épaufrures.
La maçonnerie est hourdée par une couche de mortier plus épaisse que les baguettes ou les cales. La pierre est posée sur le mortier et tassée au maillet jusqu'à ce qu'elle repose sur les baguettes ou cales. Les joints verticaux sont rempli à la fiche à dent.
Les baguettes ou les cales doivent être retirées, délicatement, au minimum 24 heures après la pose.
Lors de la pose, vous devez prendre des précautions pour que le mortier ne tombe en contreparement du mur de pierre afin de garantir l'existence du vide d'air.
Travaillez par assises en suivant le cordeau tendu et vérifiant régulièrement la planéité de l'ouvrage à l'avancement à l'aide d'une règle, d'un niveau et du fil à plomb.
Les joints :
Sur les murs doubles, les joints de parement doivent être réalisés après la pose des éléments, dans un deuxième temps. Il est donc nécessaire de prévoir leur réservation au moment de la pose.
Le joint ne doit favoriser ni la stagnation de l'eau, ni sa pénétration par l'interface pierre mortier. Le type de joint favorisant au mieux l'écoulement de l'eau est le joint dit “en glacis“.
Les joints saillants sont totalement déconseillés.
  Les joints de fractionnement ou de dilatation du support doivent être répercutés dans l'épaisseur du revêtement et du mortier.
Ils peuvent être remplis : par un mastic élastomère 1re catégorie ne tachant pas la pierre, par un profilé métallique protégé contre la corrosion ou bien par un profilé PVC.
  Des joints au mastic élastomère 1re catégorie doivent combler chaque zone de butée du revêtement, à la jonction entre les dalles et le dormant des menuiseries (indépendamment de l'isolation pratiquée entre le gros-oeuvre et le dormant).
  Les joints sont réalisés avec le même mortier de chaux que celui utilisé pour la pose. Un sable plus fin ou de teinte différente peut être utilisé dans le cadre d'une recherche esthétique.
Le respect du dosage en eau du mortier de jointoiement permet d'obtenir les caractéristiques optimales.
  Remplissez les joints en utilisant des truelles " langue de chat " et " fer à joint " en prenant soin de garnir le joint jusqu'au fond, sans laisser de vides.
  Après un séchage d'environ une heure, grattez le surplus de mortier dépassant les joints en effectuant des mouvements rotatifs avec le tranchant de la truelle. nettoyez les joints à l'éponge humidifiée.
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  Le site Weber propose des produits de bonne qualité théoriquement distribués par tous les bons vendeurs de matériaux.
Cela ne veut pas dire qu'il n'en existe pas autres d'aussi bonne qualité, bénéficiant de la certification CSTB (rappelez-vous...).
Demandez conseil à votre revendeur en vous assurant surtout de la comptabilité des produits avec la pierre naturelle. Le site Weber |
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