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LES P'TITES HISTOIRES
Pour les Petits et Grands N'enfants ...

RUSHMORE Par Phil Hattleg


Symbole majeur des Etats-Unis, sur la terre indienne, le Mont Rushmore avec ses sculptures géantes est immédiatement reconnaissable au travers des portraits de quatre Présidents des Etats-Unis encore révérés aujourd'hui.
Aux yeux des Américains, elle personnifie la liberté et l'espoir.

    Avant cela cette montagne sacrée était nommée “Six Grandfathers” (Six grands-pères) par les Amérindiens Lakota, des Sioux qui vivaient là depuis toujours.
Le traité de Fort Laramie en 1868 laissait la région à cette tribu car personne ne voulait de ces mauvaises terres... Jusqu'en 1874 où l'on découvrit que cette région possédait d'immenses ressources forestières et surtout des gisements d'or. Alors une guerre de conquête opposa les américains aux Lakota de 1876 à 1877. Les indiens la perdirent, ainsi que leurs terres ancestrales, et furent déportés dans des réserves.

Le Mont Rushmore. Avant...
    Alors les pionniers blancs s'y installèrent, et le pic fut baptisé de plusieurs noms au fil du temps, Cougar Mountain (la montagne du puma), Sugarloaf Mountain (le pain de sucre), Slaughterhouse Mountain (l'abattoir ?...), ou bien encore Keystone Cliffs (la clef de voûte)...

Oubliée, la terre sacrée centre de l'univers "Paha Sapa" vénérée par les Indiens Lakota depuis plus de 3000 ans, cette terre créée par le Grand Mystère "Wakan Tanka".
On y découvrit des mines d'or, puis de
l'uranium. On défricha ensuite les collines pour l'exploitation forestière et les Lakota furent déportés dans des réserves.

En 1883, une mine d'étain fut ouverte dans l'ouest américain ce qui intéressa fortement les investisseurs de l'est des Etats-Unis.
Charles E. Rushmore, homme d'affaires et juriste, fut envoyé en mission dans la région des Black Hills, dans l'ouest du Dakota du Sud, pour vérifier la validité de titres de propriété de plusieurs mines.
Rushmore se fit rapidement des amis parmi les mineurs.

    Un jour, alors qu'il retournait au siège de la compagnie minière, il demanda à ses accompagnateurs le nom d'une montagne qu'il avait remarqué sur sa route. On lui répondit qu'elle n'en avait pas vraiment et que désormais on l'appellerait "Mont Rushmore" puisqu'elle semblait tant lui plaire. C'est ainsi que ce nom est resté auprès des pionniers de l'ouest. Cependant, les États-Unis ne l'ont officiellement reconnu que le 30 juin 1930, soit 40 ans plus tard.

    Dans les années 20, cette région convoitée et exploitée pour ses richesses voulait maintenant attirer les touristes. Un ancien avocat et historien renommé, Jonah LeRoy "Doane" Robinson, découvrit dans un journal qu'un sculpteur nommé Gutzon Borglum travaillait à la réalisation d'un gigantesque bas-relief (le plus grand au monde encore aujourd'hui) sur la "Stone Mountain" en Georgie. Cet ouvrage était dédié aux principaux leaders militaires des Etats confédérés d'Amérique.
Il fallait une sculpture du même calibre sur les monts en granite des Black Hills. C'était certain, les touristes afflueraient dans sa région pour voir une telle œuvre.
En 1924, Robinson contacta donc Gutzon Borglum et le persuada de venir visiter les montagnes des Black Hills pour s'assurer de la faisabilité d'un tel ouvrage.

   John Gutzon de la Mothe Borglum, est né en 1867 en Idaho, d'une famille d'immigrants danois.
La famille habite successivement dans l'Utah, le Nebraska, le Kansas. Le père est également sculpteur ainsi que Solon, son frère cadet.
Arrivé en Californie, le jeune homme est embauché dans un atelier de lithographie. C'est là qu'il commençe à se passionner lui aussi pour la sculpture.
Il rencontre un succès précoce qui lui permet d'aller étudier en Europe et notamment en France ou il suit les cours de l'Académie Julian et de l'Ecole des Beaux arts à Paris. Il se lie avec le sculpteur Auguste Rodin dont l'oeuvre l'influence.
Peintre et sculpteur, hormis Rushmore et Stone Mountain (qu'il abandonna en 1925), on lui doit les saints et apôtres de la nouvelle Cathédrale Saint-Jean le Divin de New York ou la tête d'Abraham Lincoln, taillée dans un bloc de marbre de 6 tonnes qui se trouve aujourd'hui dans la Rotonde du Capitole de Washington.

    Borglum, alors âgé de 57 ans, rencontra donc l'historien Doane Robinson qui lui fit part de son projet : la création d'une œuvre monumentale représentant les grands héros de l'Ouest américain, les chefs indiens majeurs et les explorateurs de l'Ouest...
La proposition enthousiasma Borglum, qui cependant proposa un autre sujet, plus patriotique, ayant pour thème les grands présidents, fondateurs de la nation américaine. Ce projet de dimension régionale devenait maintenant une œuvre d'ampleur nationale.

    Robinson proposa de sculpter la chaîne granitique des collines noires, appelés les pics des "Needles". Mais Borglum trouva que ces aiguilles n'étaient pas adaptées à la sculpture et leur érosion trop avancée.
Son choix se tourna donc vers le Mont Rushmore. C'était tout d'abord une des montagne les plus hautes de la région, culminant à 1 745 mètres. Ensuite, elle bénéficiait d'une exposition sud-est donnant une lumière directe du soleil presque toute la journée. Enfin, elle présentait l'avantage d'être composée d'un granit d'excellente qualité, le batholite. Cette matière offrait une résistance adaptée au poids des sculptures avec une érosion très lente (2,5 centimètres tous les 10 000 ans).

    Le batholite de Rushmore est une roche ignée intrusive très ancienne. Elle est composée de schistes datant de 1,6 milliard d'années (époque précambrienne). Elle s'est formée lorsque le magma a été piégé et refroidi à l'intérieur de l'écorce terrestre. Ce phénomène a fait apparaître des inclusions minérales comprenant du quartz, du feldspath, de la muscovite, de labiotite et des dykes de pegmatite.
Ici, le granit a subi une érosion importante durant le précambrien mais a été recouvert de roches sablonneuses durant le cambrien ce qui eut pour effet de la protéger jusqu'à il y a environ 70 millions d'années.
Il y eut ensuite la poussée due au mouvement de la plaque tectonique nord américaine qui a surélevé la zone à 6 000 mètres au-dessus du niveau de la mer.
Depuis cette époque l'érosion a abaissé la hauteur moyenne de la région à 1 200 mètres.
Schéma des Black Hills montrant les plus jeunes couches de roches sédimentaires
entourant le noyau central du Précambrien ou se trouve le Mont Rushmore
(cliquez l'image pour zoomer)
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    Pour ce projet, Robinson obtint l'aide et le soutien du sénateur Pierre Norbeck. Visiteur fréquent de la Maison Blanche, il bénéficie de l'admiration de ses pairs au Sénat ainsi que celle des agriculteurs et des éleveurs du Dakota du Sud. En 1913, utilisant ses pouvoirs de sénateur, Norbeck réussit à s'octroyer 61.400 hectares de terres dans les Black Hills. En 1920, cette surface est augmentée de plus de 30.000 hectares pour former ce qui est encore aujourd'hui connu comme le "Custer State Park". De longues négociations furent nécessaires avec Calvin Coolidge, le président américain. Il insista pour que deux républicains et un démocrate soient représentés auprès du président Washington. Il fallut également l'approbation du Congrès pour aboutir à une une commission nationale du mémorial du Mont Rushmore. Elle fut lancée le 3 mars 1925.
Le choix final des sculptures fut celui-ci :
    Le premier de ces grands hommes devait être George Washington. Premier Président des Etats-Unis, artisan de l'Indépendance Américaine et à l'origine de la démocratie américaine. Washington représente la Naissance de l'Amérique.

    Thomas Jefferson, devait être présent également en tant qu'auteur de la déclaration d'indépendance et instigateur de l'expansion du pays lorsqu'il acheta à la France, en 1803, le vaste territoire de la Louisiane.

    Théodore Roosevelt, symbole du développement des Etats-Unis à l'entrée du 20e siècle, ne pouvait pas manquer à ce monument. On lui devait la construction du Canal de Panama, qui allait joindre l'Est et l'Ouest et la création des Parcs Nationaux.

    Enfin, il fallait y faire figurer Abraham Lincoln, celui qui avait dirigé le pays durant la terrible " Civil War " (Guerre de Sécession). Le Président qui sauva le pays de la partition, le sauveur de l'Union. Et aussi l'un des artisans de l'abolition de l'esclavage.
George Washington        Thomas Jefferson          Théodore Roosevelt          Abraham Lincoln



    Après étude, croquis et plusieurs maquettes, Borglum réalisa sur le site même un modèle à l'échelle 1/12 èm. Les sculpteurs se servirent de cette maquette tout le long du chantier. Des lignes directrices étaient reportés à l'échelle sur la roche tandis que des points indiquaient les profondeurs. Ceci permettaient d'effectuer un travail de reproduction très précis.


Borglum consacra 3 années à l'étude et à la mise en place du projet, mais aussi à la recherche du financement de l'ouvrage.
Les travaux débutèrent enfin le 4 octobre 1927, en présence du président Calvin Coolidge. Après avoir écouté un discours d'inauguration du président, Borglum, alors âgé 60 ans, fut harnaché le long de la paroi de la montagne et perça symboliquement six trous marquant ainsi le début de la sculpture.
Il ne savait certainement pas à ce moment là que son rêve monumental occuperait les 14 dernières années de sa vie et laisserait un monument ne ressemblant à aucun autre.
    Le projet nécessita l'embauche de nombreux tailleurs de pierre, d'artificiers et de mécaniciens. Ils venaient presque tous de la petite ville voisine de Keystone et connaissait déjà les métiers de la mine.
Ces ouvriers avaient souvent des noms colorés : John Arthur "Art Whiskey" Johnson, Lloyd "Lively" Vertu, Jack "Palooka" Payne, Otto "Rouge" Anderson, Alton "Hoot" Leach, et les frères Peterson, Merle et "Howdy"...
Les travaux sur la montagne étaient difficiles, mais ces hommes étaient durs comme le granit qu'ils travaillaient et leurs week-ends étaient souvent bien arrosés d'alcool de contrebande et faits de bagarres et de baseball.




La technique de taille
    Les hommes chargés du relevé des points de repère sur le modèle et leur report sur la roche étaient surnommés les "pointeurs".
Sur les modèles au un douzième (voir croquis), une tige métallique - 1 - était placée à la verticale au centre de la tête du modèle. Elle indiquait la profondeur maximale de la sculpture en haut-relief.
A sa base et perpendiculairement, une plaque - 2 - , marquée en degrés, formait un rapporteur d'angle.
Une barre horizontale - 3 - , pivotait sur la plaque en indiquant l'angle par rapport à l'axe central.
Enfin, un fil à plomb ou une tige verticale - 4 - indiquait la profondeur des différentes parties du visage à un angle et une hauteur donnés.

    Chaque point du modèle donnait donc trois mesures distinctes. Le résultat était multiplié par 12 et transféré sur la paroi granitique via un mécanisme à grande échelle ancré au sommet de la montagne.



    Pour accéder à la paroi les tailleurs de pierre s'asseyait dans une chaise reliée par un câble à un treuil positionné au sommet de la montagne. Il suffisait d'actionner le treuil depuis le sommet pour monter ou descendre le long de la paroi, au grès de l'avancement des travaux.


    Au fur et à mesure de l'avancement du chantier, des passerelles suspendues étaient installées provisoirement aux endroits nécessitant une travail important ou à la base des têtes, afin de créer une passerelle de cheminement.




    Concernant la sculpture proprement dite, les tailleurs de pierre effectuaient des épannelages en forant la roche à l'aide de marteaux pneumatiques "Ingersoll Rand" .
Dans ces forations des charges d'explosifs étaient placées. Bien que Borglum fut opposé à cette solution au départ du chantier, cette solution s'imposa compte tenu de la dureté du granit. C'était la meilleure méthode pour effectuer un épannelage efficace et rapide, donc économique.
Parmi tous les travailleurs du chantier, les "powdermen" (boutefeux), étaient ceux qui étaient les plus qualifiés. Ils maîtrisaient parfaitement des techniques qu'ils avaient acquises dans le secteur minier.
Borglum utilisait alors l'explosif de façon novatrice pour l'époque et les "powdermen" étaient si habiles qu'ils étaient capable de faire sauter la roche à moins de 10 centimètres de la surface finie ou des contours des lèvres, du nez, des joues, ... En fait, 90% des 450.000 tonnes de granit retirés à la montagne l'ont été grâce à la dynamite.

    L'explosif utilisé était composé de nitroglycérine et de nitrate d'ammonium (special gelatin ou amonia gelatin). Ce type de dynamite a une vitesse de détonation un peu plus faible que la dynamite classique, de meilleures qualités de fumée, et résiste parfaitement en milieu humide. L'allumage des charges était effectué avec un détonateur électrique et se déroulait de manière simultanée, généralement au moment des repas et le soir.




    On peut voir actuellement que la finition des sculptures est différente selon l'effet recherché : plusieurs forations rapprochées et chassées/ciselées accrochent mieux les ombres en donnant un aspect plus foncés aux moustaches, aux cheveux ou encore aux fonds. C'est pourquoi, en vue rapprochée, il est possible de voir les traces des forations volontairement laissées.
Les visages quand à eux, sont ciselés et égrisés. Certains de ces travaux de finition étaient réalisés manuellement, mais la plus grande majorité - forage, ciselage et égrisage - étaient effectués à l'aide d'outillage pneumatique. Pour cela, plusieurs compresseurs à air étaient installés au pied du Mont Rushmore.
Borglum supervisait en permanence les travaux en inspectant les reliefs sous tous les angles depuis le sol ou en montant par la nacelle d'accès au sommet. Lorsqu'il remarquait une imperfection, il marquait à la peinture rouge la zone où il souhaitait que les tailleurs peaufine la forme.









    Entre 1927 et 1941, Gutzon Borglum et 400 ouvriers sculptèrent ainsi les quatre visages hauts de 18 mètres. Il n'y eut aucun mort ou accident grave durant toutes ces années. Des arrêts du chantier pouvaient être occasionnés par un manque d'argent, alors Borglum partait à la chasse aux fonds... Ou bien, à l'arrivée de l'hiver, les travaux étaient stoppés par les intempéries... Mais, l'année suivante, tous les hommes de Rushmore quittaient l'emploi à la mine qu'ils avaient retrouvés pour reprendre leur poste sur la sculpture. La motivation était le salaire bien-sûr, mais aussi l'esprit de camaraderie qui s'était développé, et finalement, la fierté de travailler sur un tel monument.
Borglum se consacra corps et âme au Mont Rushmore, jusqu'à sa mort le 6 mars 1941 à Chicago, à l'âge de 74 ans, épuisé après avoir parcouru le pays à la recherche de fonds pour finir les sculptures du Mont Rushmore.
Comme son rêve approchait de sa fin, en 1938, Borglum souhaita réaliser un coffre-fort géant dans la paroi du canyon, directement derrière les 4 sculptures. Dans cette grande salle, il avait prévu de conserver les documents à la mémoire de la civilisation occidentale, de la liberté individuelle et de la liberté. Mais la mort de Borglum et l'entrée de la Seconde Guerre mondiale stoppe ce projet, et la salle des archives reste inachevée.

  


    Il n'aura jamais vu son œuvre maîtresse terminée. Le chantier sera alors confié à son fils, Lincoln Borglum qui l'achèvera entièrement le 31 octobre 1941, soit 8 mois seulement après la mort de son père.
Le coût total de l'œuvre avoisina le million de dollars, soit deux fois ce qui était prévu à l'origine.





    Aujourd'hui, environ 3 millions de visiteurs chaque année se rendent au Mont Rushmore pour admirer la sculpture et profiter d'un grand spectacle de sons et lumières chaque soir en été...





    Aujourd'hui, Les indiens Lakota vivent toujours un peu plus loin dans des réserves, et continuent à réclamer la restitution du site.
Des membres des mouvements indiens occupèrent le monument pour protester en 1971 en le baptisant " Mont Crazy Horse ". Le chaman John Fire (dont le nom indien est Cerf Boiteux) fit une prière sur la montagne en mémoire à la promesse non tenue des Blancs suite à la rupture du traité de Fort Laramie. Pour certains, le Mont Rushmore présente un caractère raciste car on pourrait l'interpréter comme l'indication d'une supériorité des Blancs sur la nation amérindienne.
Alors, comme pour calmer les " esprits "..., en 1948, un sculpteur d'origine polonaise Korczak Ziolkowski, aidé du chef indien Henry Standing Bear, a entrepris la réalisation du héros de guerre sioux : " Crazy Horse ". Cette montagne, qu'il a acheté avec ses propres deniers, se situe à quelques kilomètres du Mont Rushmore.
Il décède en 1982 à l'âge de 77 ans, loin d'avoir terminé son œuvre. Alors, ses descendants continuent encore aujourd'hui le travail grâce au financement de la fondation " Crazy Horse Memorial Foundation ".







    Lorsque la sculpture sera entièrement terminée, on verra le chef indien chevaucher son mustang le regard tourné vers l'est, la terre qui a vu mourir ses guerriers.
Cette sculpture est beaucoup plus imposante que celle du Mont Rushmore. Le visage, actuellement achevé, et inauguré en 1994, mesure plus de 26 mètres de hauteur. Une fois terminé, la sculpture mesurera 195 mètres de longueur et 563 mètres de hauteur, ce qui en fera la plus imposante au monde... Mais voilà, on estime que le travaux de sculpture pourraient durer encore 50 ans...


VISITER LE MONT RUSHMORE

SITUATION ACCES ET INFRASTRUCTURES

Le Mont Rushmore est situé dans le Dakota du Sud, non loin du Custer State Park (voir carte).

Depuis la I-90, sortir à Rapid City puis prendre la Highway 16 en direction Sud-Ouest puis la Highway 244 en direction de Rushmore.

En venant du Custer State Park, prendre la 16A qui devient la Peter Norbeck Scenic Byways, puis la 244 West en direction de Rushmore. Cette Byway qui traverse la Black Hill National Forest vous offrira un étonnant point de vue sur les Présidents, bien avant d'y arriver.

DUREE DE LA VISITE

La visite du site est assez courte : une demi-heure si on se contente de prendre quelques photos du Mémorial, une heure si on fait la balade du Presidential Trail.
L'entrée du parc est gratuite mais le parking payant.

VISITE, POINTS DE VUE ET RANDONNEES

Presidential Trail (0,8 km en boucle) | 30 minutes | Facile d'accès
Le point de départ est indiqué à côté du Visitor Center : Ce sentier offre différents points de vue sur le Mont Rushmore

Sculptor studio :
A la fin du Presidential Trail, on peut visiter l'atelier de sculpture de Gutzon Borglum. On y découvre des photos et quelques outils ou machines d'époque employés pour la sculpture.
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