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LES P'TITES HISTOIRES
Pour les Petits et Grands N'enfants ...

LA LÉGENDE DE MAÎTRE JACQUES par Jean-Luc BOUCHER


Nous sommes à la fin de l'âge de bronze, il y a 29 siècles !...
Le 1er mai de l'année 957 avant J.C., c'est le jour de la fête de Belteine : " La Fête de la Lumière et du Feu "

  Les amandiers sont couverts de leur parure blanche, les prairies sont multicolores, une rivière coule au loin, les abeilles butinent de fleurs en fleurs, les papillons sortent de leur cocon et l'air est doux. Le monde animal et le monde végétal se réveille d'un long et dur hiver. Dans ce coin du monde pousse la sève régénératrice de la vie, c'est le printemps dans la petite ville de Cartés, dans le midi de la Gaule.
C'est ce jour là et dans ce village que naît un beau garçon que ses parents prénomment "Jacques".
Ses parents ne le savent pas encore, mais leur enfant est voué à une destinée exceptionnelle...
  Mais si ce village présente un cadre bien agréable, la vie par elle-même y est rude et le pain difficile à gagner. Même les enfants sont mis au labeur très tôt et c'est ainsi que vers l'âge de 12 ans, Jacques entre en apprentissage auprès d'un tailleur de pierre.

  Trois années passent lorsqu'arrive la fête de Lugnasad, au mois d'août. Jacques y rencontre un groupe de bâtisseurs qui part vers l'Est, dans un territoire qui borde la mer Ionienne et la mer Egée (la Grèce actuelle). Jeune et entreprenant, il décide de les accompagner pour découvrir d'autres contrées et apprendre les techniques qui lui manquent.
C'est ainsi que durant les cinq années de son périple, de chantiers en chantiers, il perfectionne son apprentissage dans la taille de pierre, découvrant également l'architecture et la sculpture.

La qualité de son travail le rend bientôt célèbre en Grèce et en Gaule où, il revient, riche de nouveaux savoir.

  Quelques années plus tard, alors qu'il n'a que 20 ans, il entend dire que le roi « Soliman Ben Daoud », dit Salomon - du haut de sa Chaire en pays de Judée - fait appel à tout homme perfectionné dans son art pour construire un Temple à la gloire de Dieu.
Ce lieu exceptionnel abritera "l'Arche d'Alliance", le coffre qui renferme les Tables de la Loi - les Dix Commandements - données à Moïse par Dieu sur le mont Sinaï.

  Nostalgique des voyages passés et attiré par cette haute mission, Jacques décide de repartir à l'aventure. Il prend le bateau pour traverser la Mare Nostrum (la mer Méditerranée) et suit la route de l'Egypte. Sur son chemin jusqu'à Jérusalem, il rencontre des maîtres de la taille de pierre, des maçons et des menuisiers, qui l'accompagnent dans sa destination et lui inculquent d'autres savoirs.
  Arrivé sur le fameux chantier du Temple, Jacques fait part de ses connaissances et réussit à se faire engager.
On lui demande d'exécuter deux colonnes qu'il réussit à la perfection. Bientôt, devant la qualité exceptionnelle de son travail, fait avec tant d'art et de goût, il est désigné "Maître" lors d'une cérémonie qui se déroule dans les souterrains du futur Temple. A dater de ce jour Jacques devient Maître Jacques, patron des tailleurs de pierre, mais aussi des menuisiers et des maçons.


  Jacques fait maintenant partie intégrante du collège du Maître d'œuvre Hiram. Il y rencontre un autre instructeur et Maître venu lui aussi de Gaule - Père Soubise - patron des charpentiers.

  Alors que la construction du temple se poursuit avec ces bons et mauvais moments, un soir, au cours d'une réunion de chantier, Maître Hiram fait part des inquiétudes du roi Salomon et de lui-même au sujet du paiement des ouvriers... Hiram prend la parole :
- Mes amis, mes frères sur ce chantier il y a un nombre considérable de travailleurs et beaucoup de problèmes apparaissent. Certains oisifs se présentent pour recevoir leur salaire alors qu'ils ne l'ont pas méritée à leur juste valeur. Cela ne peut plus durer...

- Le roi Salomon et moi-même avons pris la décision d'instaurer une nouvelle façon de payer les bons ouvriers. Tout d'abord nous allons créer une hiérarchie dans les métiers de tailleurs de pierre, de charpentiers, de menuisiers et de serruriers. Les ouvriers qui apprennent un métier en relation avec la construction du temple feront l'objet d'une enquête sérieuse par un collège de Maître. Ils recevront ensuite le nom d'Apprenti et une cérémonie aura lieu à cet effet dans les souterrains du temple. Ces jeunes Apprentis deviendront par la suite Compagnons après avoir été eux aussi reconnus aptes par le même collège de Maître. Et enfin, les meilleurs d'entre eux deviendront Maîtres dans leur art et nous pourrons leur confier une équipe d'ouvrier à diriger.

- Cette hiérarchie s'accompagnera pour chacun des états d'un mot de passe permettant à chacun de recevoir ce qui lui est dû justement. Et si d'aventure l'un d'entre eux ou d'entre venait à divulguer le mot de passe de chaque état, il sera immédiatement exclu de la communauté et nous obligera à modifier tous les mots de passe... Êtes-vous prêts à accepter ces nouvelles directives mes Frères Maîtres ?...
C'est un grand « Oui ! » qui s'élève de l'assemblée.

  À compter de la mise en place de ces nouvelles pratiques, les ouvriers travaillent plus sereinement à leur tâche.
Mais un matin, alors que les rayons du soleil viennent effleurer les toitures des maisons de Jérusalem, une étrange atmosphère règne sur le chantier du Temple. Aucun bruit, aucun mouvement autour de celui-ci, alors qu'ordinairement toutes les travailleurs chargés d'élever la maison du Dieu s'affairent. Un Compagnon tailleur de pierre sort du temple et se hâte vers la loge de Maître Jacques :
- Que t'arrive t- il ?... demande le Maître.

- Nous avons attendu et cherché Maître Hiram pour qu'il nous donne les directives de la journée, mais il n'est jamais arrivé...

- Il ne doit pas être loin, tous les jours il est au Temple avant la levée du jour !...
Réponds le Maître.

- Je sais Maître Jacques, mais ce n'est pas tout, il y a des choses étranges. Nous avons découvert des traces de sang à plusieurs endroits. À la porte du Couchant, réservée au roi et aux soldats, à la porte du Septentrion, celle réservée au peuple et aussi à la porte de l'Orient, celle réservée aux prêtres... Nous avons peur Maître Jacques !...

- Va prévenir Père Soubise et dit lui de me rejoindre dans le Temple.
  Les deux Maîtres pénètrent dans le Temple et ne peuvent que constater les dires de l'homme et l'absence de Maître Hiram.

  Prévenu, le roi Salomon ordonne une enquête qui dure 17 jours. C'est alors qu'on retrouve le corps de Maître Hiram, enterré nu dans une fosse. Une autre fosse contient ses vêtements et une troisième, sa canne en acacia.

  À partir de ce jour, le roi décide de changer tous les mots de passe. Et bientôt, trois Apprentis trahis par leur comportement, sont soupçonnés du crime. Ils ont pour nom Holem, Sterkin et Orterfut. On obtient leurs aveux, ils sont jugés et condamnés à la peine capitale.

  Avant la cérémonie funéraire qui va avoir lieu, Salomon ordonne à tous les Compagnons de se couper les cheveux et de se raser la barbe. Ils doivent également porter un tablier de peau blanche en signe de deuil et des gants de la même couleur pour marquer leur innocence du meurtre de Maître Hiram.

Le Maître est placé dans un tombeau sur lequel on grave 3 inscriptions dans 3 triangles :
* Dans le premier est inscrit : «A. L. G. D. P. G. A. D. L. U.» «À La Gloire Du Plus Grand Architecte De L'Univers»
* Dans le second : «JEHOVA»
* Dans le troisième sont inscrites les trois lettres : «S. U. G.» «Sagesse, Union et Génie»
La mort du Maître ne stoppe pas pour autant la construction du Temple.
Le roi Salomon et neuf Maîtres désignent un collège de Maîtres, responsable de la fin de l'ouvrage.


La construction du temple dure 6 ans, 5 mois, 21 jours, soit 77 mois.

   Le chantier achevé, Maître Jacques rejoint la Gaule en compagnie de 13 Compagnons et de 40 disciples. Père Soubise avec son équipe fait partie du voyage.
Mais, lors du voyage, une dispute entre Maître Jacques et Père Soubise les fait se séparer. Ainsi, arrivé en Gaule à l'embouchure du Rhône, Maître Jacques part vers Marseille, tandis que Père Soubise se dirige vers Bordeaux.
Arrivé à destination, le groupe de Maître Jacques ne reste pas les bras croisés, il se met en quête de nouveaux chantiers dans la région.

  Les années passent et Maître Jacques sent la fatigue peser sur ses épaules. Avant qu'il ne soit trop tard, il décide de laisser pour la postérité les bases d'une nouvelle alliance entre les hommes de métiers.
Il demande alors à tous les Compagnons qui sont restés avec lui de se réunir dans leur Cayenne de chantier. Ces mêmes Compagnons et Maître Jacques s'installent autour d'une table et Maître Jacques prend la parole :
- Mes amis mes frères, je vais vous présenter une règle pour l'avenir de nos métiers respectifs, sans pour cela exclure d'autres corps de métiers qui voudront sans servir pour eux-mêmes.
  Il énumère alors les fondements et les règles qui devront être appliqués par les membres des corps de métiers qui voudront bien y adhérer. Ils prendront tous le nom de "Compagnon", un mot d'origine latine "Companionem", formé des mots "Cum", qui veut dire "avec" et du mot "panis", qui signifie "pain".

  Comme on partage le pain, ce mot sera le premier acte d'amour de tous les hommes qui signeront ces règles. Ainsi, ils s'engageront à partager leurs connaissances et à assurer la protection des futurs hommes qui perpétueront leur savoir-faire.

  Deux signes de reconnaissance marqueront la valeur de leur engagement envers le travail bien fait et l'esprit qui les dirige. Tout d'abord - l'Équerre - car elle représente la rigueur du travail et de la pensée. Et ensuite - le Compas - car il représente la mobilité et la recherche, dans tous les domaines. Bien entendu, chaque corps de métier pourra adopter un symbole propre qui le représentera en plus de ces deux premiers.

  Tous les travaux et toutes les pensées des Compagnons seront placés sous l'idée du symbolisme de quatre chiffres : le 3, le 4, le 5 et le 7.
Le 3 représentant l'équilibre, la solidité et le monde sacré. Le 4, représentant les 4 éléments : la terre, l'air, l'eau et le feu. Mais aussi les 4 points cardinaux et le chiffre du monde spatial. Le 7, représentant le chemin initiatique, le cercle et l'éternité.
La somme de ces chiffres (3 + 4 + 7) donne le nombre 14, qui lui même (1 + 4) donne le nombre 5, c'est à dire la représentation parfaite de l'humanité. Il est aussi la somme du 3 : le sacré, et du 2 : la science. Ces chiffres doivent permettre le passage du stade de l'ignorance vers celui du savoir.

  La Géométrie et l'Art du Trait auront un rôle prédominant dans le savoir du Compagnon. Cela lui permettra de ne rien laisser à l'imagination et à l'approximation.

  Le Compagnon sera un homme libre. Il ne sera l'esclave d'aucun homme car seul un homme libre dans ses mouvements, dans sa tête et aimant le travail a le bonheur de sentir l'élévation de son esprit. L'oppression et la paresse sont les ennemis de la conscience, c'est pour cela qu'un Compagnon doit atteindre le sommet de son art.

  Le travail d'un Compagnon ne devra pas connaître le reproche. Il donnera du cœur aux pierres, de l'âme aux charpentes, des ailes aux toitures et de l'esprit aux baies.

  Le Compagnon sera un exemple de courage, d'enthousiasme, de ténacité et de volonté. Il devra accepter de se remettre en question à chaque instant et s'engagera à transmettre son savoir-faire à tout nouvel arrivant dans le métier.
C'est ainsi que l'héritage manuel et spirituel pourra se transmettre afin que le métier se perpétue.

  Les hommes qui adhèrent à ces règles feront leur possible pour mettre en osmose le spirituel et le manuel afin d'avoir la manifestation de leur esprit dans la matière qu'ils travaillent. Et il n'y aura pas de Maître de chantier qui ne connaisse pas sur le bout des doigts son métier.

  Enfin, Maître Jacques définit les quatre États du futur Compagnon :
- Le premier État sera celui d'Apprenti (dit de l'Invité). Il concernera les jeunes gens entre 12 et 20 ans qui désireront apprendre un de nos métiers. L'apprentissage durera trois ans au maximum. Le jeune cohabitera avec un Compagnon et, au bout de sa formation, s'il en est digne et s'il souhaite persévérer dans cette voix, il sera présenté au collège des Compagnons de son métier pour y exécuter un petit travail de fin d'apprentissage. C'est ce collège qui décidera s'il doit ou non recevoir l'initiation pour passer au deuxième État.

- Le deuxième État sera celui d'Aspirant. Il recevra un mot de passe pour ce faire reconnaître parmi nous et il choisira une marque distinctive pour recevoir le dû de son travail. Le voyage de ville en ville et la connaissance d'autres savoirs seront les principales activités pour se perfectionner au contact d'autres hommes de l'art.
En même temps que son travail quotidien, il devra exécuter un Chef d'œuvre qui contiendra toutes ou une grande partie des techniques du métier qu'il aura appris. Cette pièce unique sera son échelle de Jacob. Ainsi, il se souviendra qu'il n'aura de cesse d'apprendre et d'être humble devant la difficulté

- L'Aspirant se présentera avec son Chef d'œuvre devant le collège de Compagnons de la ville où il est parti dans le passé. Après examen de la pièce, son acceptation et une initiation, l'Aspirant pourra être reçu Compagnon, le troisième État.
Il recevra alors le mot de passe de cet État pour ce faire reconnaître et il choisira une marque distinctive pour recevoir le dû de son travail. Il aura le devoir de transmettre toutes les connaissances acquises au cour de sa vie active aux nouveaux apprentis.

- Le dernier État est celui de Compagnon Fini. Comme les autres, il recevra le mot de passe de cet Etat pour ce faire reconnaître et il choisira une marque distinctive pour recevoir le dû de son travail.
Il aura aussi le devoir de transmettre tout son savoir, de mener des initiations et d'apprendre le rituel initiatique aux autres Compagnons. Cette règle sera le socle de l'alliance et du souvenir envers notre Maître Hiram.

- Mes amis, mes Frères Compagnons, je vous charge si vous le voulez, de compléter la Règle de notre future organisation des métiers autour et avec pour base tous ce que je viens de vous citer. Cette règle est le fruit de l'expérience des Compagnons qui ont travaillé à la construction du Temple de Salomon, dédié au Dieu. Elle sert la communauté pour le plus grand bénéfice de chacun de ses membres. Alors, les manquements à cette Règle seront amendable s'ils sont légers et blâmables en particulier ou devant la communauté s'ils se renouvellent.

- Voilà mes frères Compagnons ce que je voulais vous dire ce jour. Nous allons bientôt finir le chantier sur lequel nous travaillons en ce moment. Après celui-ci je me retirerai dans la forêt du massif de la Beaume à l'est du pays, ce qui voudront me suivre le pourront.
  Quelques jours plus tard, alors que Maître Jacques se promène dans la campagne autour du chantier, des disciples du Père Soubise se saisissent de lui par surprise et le jettent dans un marécage. Heureusement, la chance sourit à Maître Jacques car, plutôt que de se noyer, il tombe sur un tapis de joncs qui amortit sa chute et le garde hors de l'eau.
Mais, à partir de ce jour, il doit faire face à plusieurs tentatives d'assassinat perpétrées par les hommes de Père Soubise. De nombreuses rixes opposent les deux camps et obligent Maître Jacques à se réfugier dans une grotte sur le flanc nord du massif montagneux de la Beaume.

  Au matin d'un 22 juillet, comme chaque jour, Maître Jacques se recueille dans la grotte lorsque Jeron, un de ses disciples, s'approche et lui donne comme de coutume le baiser de paix. Mais ce baiser est un signal convenu entre lui et cinq disciples du Père Soubise. Ces cinq hommes se précipitent dans la grotte et affligent cinq coups de poignard à Maître Jacques. Le traître Jeron, conscient de la gravité de son acte, fuit jusqu'au sommet du massif et se jette dans le vide.

  Les disciples de Maître Jacques accourent et trouvent leur Maître agonisant. Ils l'installent sur une grande Table recouverte de paille et écoutent ses dernières paroles :
- Mes frères... Je meurs... La puissance supérieure l'a voulue ainsi, ne pleurez pas... L'âme du traître est maintenant sur le rivage des ombres et je pardonne à Jeron et à mes ennemis... Je vous défends de les poursuivre. Je les plains, car toute leur vie ils auront ma mort sur leur conscience...
A vous mes Frères, je ne peux rien donner, ne soyez pas orgueilleux du travail que vous faites et jaloux des autres. N'oubliez pas que nous appartenons à l'infini et que nul être vivant est au-dessus des autres car tout ici bas est fait de la même matière. Approchez-vous de moi et recevez mon baiser de paix. Lorsque j'aurai rejoint l'Orient éternel, je veillerai sur vous. Ce baiser que je vous donne, je veux que vous le donniez toujours aux Compagnons que vous ferez, comme venant de votre père. Ils le transmettront de même, à ceux qu'ils feront. Je veillerai sur eux comme sur vous tous, pourvu qu'ils soient fidèles à notre alliance et à leur métier et qu'ils ne m'effacent jamais de leur mémoire...
  Le Maître rejoint la mort à minuit... La veillée mortuaire dure trois jours, pendant lesquels il ne cesse de pleuvoir.

  Avant de l'enterrer, ses disciples le déshabillent et place son corps dans un grand linceul blanc. Ils trouvent autour de son cou et accroché à un cordon un morceau de jonc qu'il avait mis là en souvenir de sa vie sauvée de la noyade. Sa dépouille mortelle est portée dans la vallée du massif de la Beaume. Une tombe est creusée au milieu d'une clairière entourée de chênes gigantesques et son corps y est allongé le visage vers l'Est. À ses pieds, on place le cordon et le morceau de jonc.
Les Compagnons de Maître Jacques plantent trois petits chênes autour de sa tombe pour signifier qu'ici gît un homme très savant dans son art. Un grand Feu est allumé près de sa tombe en chaque Compagnon jure fidélité à sa mémoire. Symboliquement, ils se partagent ses vêtements :

Son Chapeau est donné aux Chapeliers qui sont venus rejoindre l'alliance.
Sa Tunique est donnée aux Tailleurs de Pierre.
Ses Sandales sont données aux Serruriers.
Son Manteau est donné aux Menuisiers.
Sa Canne de jonc est donnée aux Charrons.
Sa Ceinture est donnée aux Charpentiers.

  A la fin de ce partage, ils choisissent comme emblème une canne faite avec un Jonc. Ils porteront également un joint à l'oreille. C'est un anneau en or, symbole de l'errance, voie de liberté.
Lorsque Père Soubise apprend la mort de Maître Jacques, il arrive aussitôt pour se recueillir sur sa tombe. Empli d'une grande tristesse et de remords, il se jure de poursuivre les assassins et d'ordonner la paix entre les clans.

  Les fidèles de Maître Jacques restent ensemble jusqu'au 1er novembre, fête de Samain. Ils finissent la Règle de leur alliance en se promettant que tous les 22 juillet ils reviendraient se recueillir sur la tombe de Maître Jacques. Désormais, ce lieu sera leur "Axis Mundis", un lieu où se fond le temps et l'espace.






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